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Biographie

 

Philippe Mayer, artiste professionnel et reconnu par le RAAV, Regroupement des artistes en Arts Visuels, peint depuis plus de 25 ans.

 

Né en 1975 à Amos en Abitibi-Témiscamingue, je vis à Montréal et travaille à mon atelier dans le quartier du Mile-End. Je suis artiste peintre professionnel reconnu par le Regroupement des Artistes en arts visuels (RAAV). Diplômé du Cégep St-Laurent en arts-plastiques, j’ai aussi fait des cours autodidactes en arts visuels à l’UQAM et du modèle vivant à l’Institut des Beaux-Arts Villa-Maria. J’arpente l’univers de la peinture depuis plus de vingt-cinq ans. Je suis cofondateur du Collectif d'œuvres grand format XL. J’ai plus d’une quarantaine d’expositions à mon actif et des parutions dans quelques revues d’art. Quand je me retrouve à mon atelier, les images jaillissent d’abord au fusain sur la toile blanche. Elles bougent, se transforment et font partie intégrante d’un processus d’exploration. Le croquis qui en résulte n’est réellement fixé que par l’acrylique. Le pinceau détaille et précise. Il apporte la touche finale. L’illustration d’une ambiance est en quelque sorte une clé de compréhension pour aborder ces toiles. Le médium qu’est la peinture apporte une profondeur, mais en définitive tout se passe dans le chaos de la création. De série en série, je me réinvente à ma façon, toujours à marier esthétique et narration. 

Au premier abord, on est frappé par l’aspect étrange et fantastique des figures peintes. Or, cela ne résume qu’une minime parcelle de son œuvre, car à la manière de la métaphore, il y a bien plus à comprendre. Un sens sous-jacent habite ses toiles. Réalité actuelle et vision de la société sont théâtralisées, mises en scène et dramatisées. Au centre de ses toiles, une figure fragile, vulnérable, animale revient inlassablement. L’environnement qui l’entoure est hostile, menaçant, inconfortable. Pourquoi? Comment? Tous et chacun peuvent y aller de leur hypothèse, mais en définitive la question reste sans réponse claire. Il se fait un peu le peintre de la fatalité. 

Quelle est l’impulsion qui pousse à décrypter, décoder, comprendre lorsque l’ambiance impose le silence et la contemplation? La porte de sortie se dessine dans le traitement de la matière. Il y a indéniablement dichotomie entre la souffrance des sujets et leur aspect léché. Le coup de pinceau esthétique, académique, voire photographique, rappelle que la peinture est une solution, un prélude à la réflexion. Tout se joue dans la nuance. Il réussit à dresser des tableaux où se côtoient le beau et le laid, le bien et le mal. 

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